Mardi 19 février 2008 à 21:14

Vois la silhouette féline qui s'avance,
perchée sur ses hauts talons,
et ces hanches en cadence,
qui t'invitent, t'hypnothisent,
et te promettent même en silence,
monts et merveilles, promesses et confidences.

Aie le courage de tes intentions, si t'es un homme.
Tu n'auras pas besoin de dire les mots.

Virilité incarnée, dans ton jean trop moulant
je peux sentir ton désir, juste contre mon flanc,
lorsque tu m'embrasses, lorsque dans un élan
incontrôlable, mon beau, tu déchires mes vêtements.


Alors, baisse ton pantalon, si t'es un homme.
Fais-moi l'amour, violemment.

Sans parler, sans avouer, ta passion que je sens.
La seule chose que je veux, tout que j'entends,
ton souffle et tes râles, à mon oreille seulement,
et tes coups de reins, enfin, le plus passionnément.
Pour me malmener, pour me faire crier,
tout cela les yeux fermés et sans sentiments,
pour ne pas avoir à me dire, que tu me mens.



Lundi 18 février 2008 à 18:27

Comme Cléopâtre sur son trône,
régnant en maîtresse absolue,
cet endroit est mon royaume,
je jette sur les mots mon dévolu.

Vénérée par les mortels,
j'ai au paradis perdu mes ailes,
je ne suis plus des vôtres depuis longtemps,
car j'ai aux enfers prêté serment.

Ma beauté, sans nul doute, ne vient pas d'ici,
et d'entre mes lèvres s'échappent des paroles impies.
Tu rêves, doux innocent, de goûter à leur eau
mais n'oublies pas surtout, d'en éviter les mots.




Mercredi 13 février 2008 à 10:46


L
a jalousie est un vilain défaut.




[ Killing me softly. ]



Je t'emmènerai au paradis.




[ I run, I hide but I never lie. ]


Je te banderai les yeux pour que tu n'en découvres pas le chemin,
pour que tu ne puisses y retourner qu'en prenant ma main.




[ Sympathy for... the devil. ]






Comme un besoin de retrouver les mots qui me sont chers,
j'ai leur goût sur mes lèvres et je ne peux m'en défaire.


Mardi 12 février 2008 à 12:26

Ne jamais être nue sous le regard des gens,
se couvrir d'étoles précieuses, de bijoux clinquants,
soies, dentelles, or ou argent,
prendre de toutes les matières, le plus attirant.



[ N'être plus ce que l'on est, simplement. ]





Jeudi 7 février 2008 à 12:54

Depuis tous ces siècles,
j'ai toujours veillé sur elle,
sans jamais intervenir,
souffrant de ses souffrances.

Je l'ai aimé plus que quiconque,
plus que les faibles créatures à qui elle offrait son corps,
plus que ceux qui lui murmuraient au creux de l'oreille
leur admiration pour sa beauté.

Ma création, mon enfant, ma si précieuse, mon amour.
Celle qui m'a fui, celle qui m'a trahi.

Et jamais elle n'a mentionné mon nom,
jamais elle ne m'est revenue.

C'est avec effroi que mon souvenir lui revient.
Mais c'est avec amour que je la regarde
à chaque instant de son existence loin de moi.

Je suis son Dieu, son père, son maître.
Je continuerai à me taire pour qu'elle vive,
je continuerai à souffrir de ne pas la voir mourir.






***

Quelques lignes dans l'inspiration d'un livre que j'écrirai peut-être un jour.

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