Lundi 9 juillet 2007 à 22:38






J'ai décidé de ne plus me comparer 
aux modèles sur papier glacé.
Petit à petit je me façonne
ainsi que je me suis toujours imaginée.
Je fais de mon reflet ma propre création.
Il n'est plus utile de rêver à présent,
la réalité rattrape les vues de l'esprit.
Il a simplement fallu l'inspiration.
Audacieux artiste
qui a su faire d'un brouillon
une oeuvre exposable.
J'ose y croire.
Chut.

Lundi 9 juillet 2007 à 21:43

Parce que j'ai cette chanson dans la tête en ce moment,

parce qu'elle est magnifique.


Parce que... rien.

Ecoutez, simplement.


Lundi 9 juillet 2007 à 20:03

Sculpte mon corps

pour qu'il devienne ton chef-d'oeuvre.

Dépose sur mes courbes

tes baisers, ton art.

Lèche sans avoir peur

d
'abimer cette toile.

Imagine et crée

chaque fantasme.





[ Réalisée. ]




Moite et voluptueuse.

Encore une fois.

Sucrée et néreuse.

Le chemin de mes doigts.




Assouvir ses désirs,

sans aucune pénitence.

Ton goût sur ma langue

amène ma déchéance.


Lundi 9 juillet 2007 à 18:34


[
J'avais des ailes. ]




Il n'y a rien à regretter.

Entre l'ange et le démon.

Il n'y a aucun choix à faire.




A toi de découvrir l'image que me renvoie le miroir.




Si je choisis de me maquiller

ce n'est pas pour me cacher.


Mes yeux croisent les tiens.

Je n'aime pas cette attente.



Je disparaîtrai

si tu découvres qui je suis.



Et si l'on ne comprend pas mes mots

c'est que leur essence s'est évaporée.

Comme un parfum dont on a plus le flacon,

dont on devine le nom

mais pas la composition.



[ Tous les masques,

toutes les apparences,

sous le voile du mystère,

j'exprime mes différences. ]

Lundi 9 juillet 2007 à 17:02

- Androgyne -


                                                            L'androgyne dans l'Antiquité

Les peuples de l'Antiquité faisaient une nette différence entre ce que Mircea Eliade appelle l' « hermaphrodite concret » et l' « androgyne rituel » : un nouveau-né présentant des signes d'hermaphrodisme était dans certaines cultures et à des époques particulières, considéré comme un signe de la colère des dieux et mis à mort sur le champ. Seul était toléré l'androgyne rituel en tant que modèle de la cncidence des opposés, réunissant les puissances magiques et religieuses les à chacun des deux sexes; dans ce cas, il ne s'agissait plus d'hermaphrodisme physiologique, mais de l'acquisition des pouvoirs des deux sexes par des pratiques rituelles, notamment par le fait de se travestir, tandis que d'autres peuples y voyaient le messager divin (ange) envoyé pour faire le lien entre l'humanité et le monde spirituel, d'une psence représentative des hermaphrodites parmi les sibylles, en particulier à Halicarnasse et à Cumes.


Théorie et littérature

La théorie platonicienne de l'androgyne est présentée par le personnage d'Aristophane, dans les discours du Banquet. Au commencement, les êtres humains étaient de trois sexes : mâle, femelle, et hermaphrodite. Ayant provoqué la colère des dieux, ils furent punis par Zeus qui les sépara chacun en deux moitiés, formant les êtres humains actuels. Depuis cetteparation cruelle, ceux-ci n'ont de cesse de retrouver leur moitié, ce qui explique le phénomène amoureux.

Balzac a centré son roman "Séraphîta" sur un personnage d'androgyne directement issu des théories de Swedenborg. "Séraphîtüs-Séraphîta", aimé en tant qu'homme par Minna et en tant que femme par Wilfred, fait preuve d'une érudition et de capacités intellectuelles largement supérieures à la moyenne ; se réalisant dans l'amour humain, concret, il n'est cependant pas un ange descendu sur terre, mais un homme parfait, c'est-à-dire un être « total ».

D
ans les romans et les nouvelles appartenant au mouvement décadent du XIXe scle, la figure de l'androgyne estcurrente, mais sous la forme d'un hermaphrodite morbide, voire satanique, qui ne connaît d'existence que sensuelle. On a affaire à une « dégradation du symbole ».



Autour du monde

"Shemale" est un néologisme anglophone, composé par la contraction de "she is a male" qui signifie "elle est un homme", pour donner naissance à un troisième genre non neutre, désignant les individus dotés de caractères sexuels des deux sexes (apparence plus ou moins féminine, mais sexe masculin), selon la logique Male/Female/Shemale.

Au Japon, un autre anglicisme lui est préféré. "New half" signifiant nouvelle moitié, en rence à "la seconde moit du ciel", utilie par le grand timonier pour désigner la femme.

E
n Thaïlande le terme "Katoey" est utilisé. On en parle en disant "elle" . La religion bouddhiste expliquant leur particulari par le fait qu'

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