Lundi 9 juillet 2007 à 17:02

- Androgyne -


                                                            L'androgyne dans l'Antiquité

Les peuples de l'Antiquité faisaient une nette différence entre ce que Mircea Eliade appelle l' « hermaphrodite concret » et l' « androgyne rituel » : un nouveau-né présentant des signes d'hermaphrodisme était dans certaines cultures et à des époques particulières, considéré comme un signe de la colère des dieux et mis à mort sur le champ. Seul était toléré l'androgyne rituel en tant que modèle de la cncidence des opposés, réunissant les puissances magiques et religieuses les à chacun des deux sexes; dans ce cas, il ne s'agissait plus d'hermaphrodisme physiologique, mais de l'acquisition des pouvoirs des deux sexes par des pratiques rituelles, notamment par le fait de se travestir, tandis que d'autres peuples y voyaient le messager divin (ange) envoyé pour faire le lien entre l'humanité et le monde spirituel, d'une psence représentative des hermaphrodites parmi les sibylles, en particulier à Halicarnasse et à Cumes.


Théorie et littérature

La théorie platonicienne de l'androgyne est présentée par le personnage d'Aristophane, dans les discours du Banquet. Au commencement, les êtres humains étaient de trois sexes : mâle, femelle, et hermaphrodite. Ayant provoqué la colère des dieux, ils furent punis par Zeus qui les sépara chacun en deux moitiés, formant les êtres humains actuels. Depuis cetteparation cruelle, ceux-ci n'ont de cesse de retrouver leur moitié, ce qui explique le phénomène amoureux.

Balzac a centré son roman "Séraphîta" sur un personnage d'androgyne directement issu des théories de Swedenborg. "Séraphîtüs-Séraphîta", aimé en tant qu'homme par Minna et en tant que femme par Wilfred, fait preuve d'une érudition et de capacités intellectuelles largement supérieures à la moyenne ; se réalisant dans l'amour humain, concret, il n'est cependant pas un ange descendu sur terre, mais un homme parfait, c'est-à-dire un être « total ».

D
ans les romans et les nouvelles appartenant au mouvement décadent du XIXe scle, la figure de l'androgyne estcurrente, mais sous la forme d'un hermaphrodite morbide, voire satanique, qui ne connaît d'existence que sensuelle. On a affaire à une « dégradation du symbole ».



Autour du monde

"Shemale" est un néologisme anglophone, composé par la contraction de "she is a male" qui signifie "elle est un homme", pour donner naissance à un troisième genre non neutre, désignant les individus dotés de caractères sexuels des deux sexes (apparence plus ou moins féminine, mais sexe masculin), selon la logique Male/Female/Shemale.

Au Japon, un autre anglicisme lui est préféré. "New half" signifiant nouvelle moitié, en rence à "la seconde moit du ciel", utilie par le grand timonier pour désigner la femme.

E
n Thaïlande le terme "Katoey" est utilisé. On en parle en disant "elle" . La religion bouddhiste expliquant leur particulari par le fait qu'

Par r0mance-fuck3r le Lundi 9 juillet 2007 à 18:37
Il est vrai que miyavi illustre assez bien le mot "androgyne" x)
Par jijunn le Mardi 31 juillet 2007 à 15:50
Encore le spam de Paris Hilton =_=
J'ai trouvé ton article très très interessant et vu leurs surnoms les androgynes on l'air très bien vu au Japon, et ça je savait pas :x & Miyavi, quel beautée..
 

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