L'érotisme au fil du temps:
Selon sa définition actuelle, le strip-tease est l'art de se dévêtir de façon suggestive et érotique. « Strip » signifie « se déshabiller » ou « enlever », et « tease » peut se traduire par « agacer » ou « taquiner ». Littéralement, « strip-tease » signifie donc « déshabillage taquin ». Cette étymologie semble suggérer qu'à l'origine, le « strip-tease » était moins chargé d'érotisme qu'il ne l'est aujourd'hui. Parallèlement à ce glissement sémantique des 100 dernières années, la notion même d'érotisme et d'habillement érotique a également évolué au fil des siècles.
Au Moyen Age, l'idée que l'on se fait de l'érotisme est très influencée par l'Église, qui condamne la sexualité. La femme surtout est présentée comme une dangereuse séductrice. L'Église établit même une codification n'autorisant la sexualité que dans le cadre du mariage, et seulement à des fins de reproduction. Même entre époux, le plaisir est tabou. Malgré cette attitude hostile au plaisir charnel, il existe dans les cours royales une certaine exaltation de la sensualité qui s'exprime notamment dans l'amour courtois. Toutefois, il n'y est pas directement question de sexualité, mais plutôt de l'art de faire la cour. Selon certaines sources, les établissements de bains médiévaux étaient l'occasion de rencontres érotiques où hommes et femmes se baignaient côtes à côte, nues ou légèrement vêtues. Mais d'autres sources attestent exactement le contraire, et parlent d'une séparation stricte des deux sexes dans les bains publics.
Dans la seconde moitié du 12e siècle, sensualité et érotisme font leur apparition dans la mode des dames de la Cour. Les vêtements féminins se font plus étroits autour du buste, laissant deviner les contours des seins. En dessous de la taille, la robe est très large et descend jusqu'aux pieds. Pour qu'elle soit bien ajustée, les femmes portent un corset. Aujourd'hui, le bustier est presque toujours directement associé à l'érotisme, mais au 16e siècle et dans la première moitié du 17e, il servait principalement à comprimer au maximum la poitrine des femmes. Vers 1640 seulement, la forme du bustier évo
Au Moyen Age, l'idée que l'on se fait de l'érotisme est très influencée par l'Église, qui condamne la sexualité. La femme surtout est présentée comme une dangereuse séductrice. L'Église établit même une codification n'autorisant la sexualité que dans le cadre du mariage, et seulement à des fins de reproduction. Même entre époux, le plaisir est tabou. Malgré cette attitude hostile au plaisir charnel, il existe dans les cours royales une certaine exaltation de la sensualité qui s'exprime notamment dans l'amour courtois. Toutefois, il n'y est pas directement question de sexualité, mais plutôt de l'art de faire la cour. Selon certaines sources, les établissements de bains médiévaux étaient l'occasion de rencontres érotiques où hommes et femmes se baignaient côtes à côte, nues ou légèrement vêtues. Mais d'autres sources attestent exactement le contraire, et parlent d'une séparation stricte des deux sexes dans les bains publics.
Dans la seconde moitié du 12e siècle, sensualité et érotisme font leur apparition dans la mode des dames de la Cour. Les vêtements féminins se font plus étroits autour du buste, laissant deviner les contours des seins. En dessous de la taille, la robe est très large et descend jusqu'aux pieds. Pour qu'elle soit bien ajustée, les femmes portent un corset. Aujourd'hui, le bustier est presque toujours directement associé à l'érotisme, mais au 16e siècle et dans la première moitié du 17e, il servait principalement à comprimer au maximum la poitrine des femmes. Vers 1640 seulement, la forme du bustier évo
Commentaires
Par AdSaa le Vendredi 4 avril 2008 à 15:41
J'aime beaucoup ton style d'ecriture. Bel historique que tu nous présente là. Bonne continuation. :)
Par Samedi 5 avril 2008 à 2:31
le C'est complet, en effet! Mais en même temps l'érotisme de l'époque s'est vite transformé en vulgarité, c'est bien dommage d'ailleurs. Mais finalement, que ce soit au moyen âge ou à la Renaissance, les moeurs sont moins bridés qu'on ne le pense! Après tout, quand on lit Tristan et Iseult ou encore les romans de Troyes et j'en passe! La vision est bien differente! Surtout qu'à la Renaissance, c'était autre chose!
Par Samedi 5 avril 2008 à 20:18
le Ouh la jolie photo
Par Mercredi 30 avril 2008 à 4:18
le lut!
expose plutôt bien fait mais ce serait pas mal que tu cites tes sources :)
expose plutôt bien fait mais ce serait pas mal que tu cites tes sources :)
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