Une découverte très récente que je trouve particulièrement intéréssante.
Dommage que cela ne semble être qu'une légende.
Je mets ici le peu de citations et d'infos que j'ai pû trouver sur le sujet, histoire de vous les faire partager.
***
Dans le livre "Peau de brocart" de Philippe Pons
il nous est expliqué qu'il existait au Japon, des tatouages non-pas appelés Irezumi (nom traditionnel du tatouage japonais), mais Irozumi.
Le préfixe "ire" ("introduire") étant remplacé par "iro" qui signifie "couleur", au sens fréquent de "plaisir" ; (comme dans "iro-machi", qui signifie "quartier de prostitution")
Ceux-ci étaient réalisés avec un pigment pratiquement invisible, dont la couleur s'avivait sous l'effet de l'alcool ou d'un bain bien chaud.
Le tatouage se révélait alors dans toute sa splendeur (une technique appelait aussi "oshiroi-bori").
France Borel
-Le vêtement incarné-
Dans le domaine de l'érotisme, il existait un tatouage très étrange : pratiquement invisible dans une situation normale, mais qui se révélait, légèrement rosé, dans un état d'excitation dû à l'ivresse ou au désir ou simplement à un bain chaud. Ce tatouage, c'est le cas de le dire, a fait couler beaucoup d'encre. Il porte un nom particulier né d'un jeu de mots dérivé d'irezumi ; on l'appelle irozumi, iro signifiant "couleur" (mais aussi "plaisir sexuel". Il est également baptisé kakushibori, littéralement, "tatouage caché". On le trouvait uniquement sur les femmes et il avait la réputation d'être extrêmement douloureux : même les plus patientes pouvaient difficilement supporter plus de 600 ou 700 coups d'aiguille par jour. La poudre de blanc de plomb qui servait à sa confection était particulièrement nocive, et c'est peut-être pourquoi il aurait disparu. Ce procédé fut si rarement employé que certains, comme le tatoueur Horibun Ier, le considèrent comme apocryphe, et l'on ignore toujours s'il s'agit d'un fantasme ou d'une réalité.
Dommage que cela ne semble être qu'une légende.
Je mets ici le peu de citations et d'infos que j'ai pû trouver sur le sujet, histoire de vous les faire partager.
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Dans le livre "Peau de brocart" de Philippe Pons
il nous est expliqué qu'il existait au Japon, des tatouages non-pas appelés Irezumi (nom traditionnel du tatouage japonais), mais Irozumi.
Le préfixe "ire" ("introduire") étant remplacé par "iro" qui signifie "couleur", au sens fréquent de "plaisir" ; (comme dans "iro-machi", qui signifie "quartier de prostitution")
Ceux-ci étaient réalisés avec un pigment pratiquement invisible, dont la couleur s'avivait sous l'effet de l'alcool ou d'un bain bien chaud.
Le tatouage se révélait alors dans toute sa splendeur (une technique appelait aussi "oshiroi-bori").
France Borel
-Le vêtement incarné-
Dans le domaine de l'érotisme, il existait un tatouage très étrange : pratiquement invisible dans une situation normale, mais qui se révélait, légèrement rosé, dans un état d'excitation dû à l'ivresse ou au désir ou simplement à un bain chaud. Ce tatouage, c'est le cas de le dire, a fait couler beaucoup d'encre. Il porte un nom particulier né d'un jeu de mots dérivé d'irezumi ; on l'appelle irozumi, iro signifiant "couleur" (mais aussi "plaisir sexuel". Il est également baptisé kakushibori, littéralement, "tatouage caché". On le trouvait uniquement sur les femmes et il avait la réputation d'être extrêmement douloureux : même les plus patientes pouvaient difficilement supporter plus de 600 ou 700 coups d'aiguille par jour. La poudre de blanc de plomb qui servait à sa confection était particulièrement nocive, et c'est peut-être pourquoi il aurait disparu. Ce procédé fut si rarement employé que certains, comme le tatoueur Horibun Ier, le considèrent comme apocryphe, et l'on ignore toujours s'il s'agit d'un fantasme ou d'une réalité.
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Je vois bien une orchidee (une cattleya par exemple?) entremelée de volutes sur l'aisne...
merci pour cette jolie decouverte!