Jeudi 20 décembre 2007 à 13:16

Ce texte ne sera pas comme les autres,
je m'interroge sur l'inspiration,
et ce qui fait de nous ce que nous sommes.
Nous avons tous autour de nous,
des sources d'inspirations,
d
es personnes que nous admiront
et à qui nous aimerions ressembler.
Je parle aussi de styles, d'idées,
que nous pouvons trouver
dans les pages des magazines,
sur des images trouvées sur le net,
sur des blogs, pourquoi pas.
Jusqu'où va l'inspiration
et où commence la copie?
Prendre quelques idées ici et là est possible,
mais tout faire pour ressembler à une personne,
c'est se perdre soi-me.
J'aimerais savoir ce qui vous inspire.
Les choses, les rencontres, les personnes, les influences,
qui ont fait de vous aujourd'hui ce que vous êtes.



[ Pourquoi pas. ]




Dimanche 16 décembre 2007 à 14:42

Parce que c'est ma chanteuse du moment.

A new tribute to
Anna Tsuchiya.


[ Taste my skin. ]


Samedi 15 décembre 2007 à 22:42


L
a porte de la chambre s'était refermée sur nous,
je ne savais pas alors ce qui m'attendait
et sans doute innocemment je l'avais suivi,
sans trop me poser de questions,
sans doute aussi, que je ne voulais pas de réponses.

Après tout il faisait nuit,
après tout nous étions épuisées par cette trop longue soirée,
après tout je n'avais nulle part ailleurs où rentrer.
Sans autre intention que de dormir,
je m'étais allongée,
sans autre intention que de m'aimer,
elle s'était allongée.

Ses confidences avaient air de secrets
dans l'étroitesse et le confinement,
dans l'intime proximité des draps.
Choquante, intriguante, mutine aussi,
elle cherchait mes réactions,
elle cherchait mon attention.

Et malgré l'hiver et la nuit qui derrière les volets
étaient déjà bien avancés,
ce fut alors de chaleur qu'elle se plaignît,
et c'est impudique aussi,
qu'elle se dévétit pour auprès de moi se coucher.

Qu'elle était belle,
on ne pouvait le nier.
Entièrement nue,
sans plus rien pour masquer,
les marques sur son corps,
trop profondément ancrées.

Et la lune disparue,
et les étoiles se turent,
et le silence se fit.
On ne dévoilera pas plus,
ce qui s'est passé ici.



Samedi 15 décembre 2007 à 22:18

Ce soir je te sors le grand jeu.


[ A la lumière des bougies. ]


Sensuelle.
Je parfumerai ma peau de lys blanc,
un voile laiteux et pailleté,
qui dans l'obscurité, te fera deviner
les gestes que j'esquisse.


Nue.
Sans aucun autre artifice,
que ma parure de cheveux noirs,
tu devineras dans mes courbes,
comme dans l'or de mes yeux,
t
out mon exotisme.


Gourmande.
Je déposerai sur ta peau,
non seulement des baisers,
mais aussi pour te savourer
du
miel que je lècherai.




[ Sensation tiède et moite,

plaisir interdit,

jeux de goûts et de parfums,

au gré de mes envies. ]





J
e te banderai les yeux,
pour aiguiser tes sens,
je t'attacherai les mains
pour accroître ta passion.

Mais ô mon Doux,
que ce sera bon
lorsque de mon corps,
ton appétit se repaîtra,
lorsque dans mes soupirs,
enfin tu renaîtras.

Mardi 11 décembre 2007 à 21:22

Si les anges mentaient
je te dirais que le Paradis
n'est sans doute pas ici.
Qu'il y a un ailleurs,
où tout est plus beau,
et sûrement aussi,
plus pur que nos défauts.

Mais souviens toi cher Ange
de ce que je te dis:
Il y a Enfer,
où le désir n'est pas.
Il y a l'ennui,
là où je ne suis pas,
pour te tenir compagnie,
le soir dans tes draps.

Et même les flammes de l'au-de,
ne sauraient apaiser
ton corps brûlant ici-bas.
Seuls mes peu chastes baisers,
te donneront mon Doux,
un avant-goût de pénitence.
Oserais-je le dire de nouveau?

Je suis la décadence.



<< Page précédente | 29 | 30 | 31 | 32 | 33 | 34 | 35 | 36 | 37 | 38 | Page suivante >>

Créer un podcast