Mercredi 24 octobre 2007 à 18:55



Mon charme est l'obscurité
et mon attrait est l'interdit.



La séduction est mon péché.



[ Je ne suis là que pour vous fasciner.]



Noir, si noir...



Des mots dissolus pour des sentiments.



[ Plaisir d'indécence.]



Et l'impatience finit par payer.


Délivrance.

Samedi 20 octobre 2007 à 12:02


[ Sois un ange et tais-toi. ]


Je ne te demande pas de parler,
simplement d'exécuter.

Me trouves-tu autoritaire?

Je le suis si ça me plait.

Juste pour te voir te courber,
juste pour te voir t'abaisser.

Ne me fais pas ces yeux là,
tu n'es là que pour m'aimer.

Jalouse-moi, admire-moi,
sois sage et tais-toi.

Je t'achèterai alors, un joli collier,
une médaille à ton nom,
tu seras nourri, choyé.
Tu deviendras mon Doux,
animal de compagnie,
fidèle compagnon,
me vouant dévotion.


[ ]

Mercredi 17 octobre 2007 à 17:22

Sois brutal.


Sors tes griffes.


Arrache mes vêtements.


Plaque-moi contre un mur.

Embrasse-moi sauvagement.


Ne te retiens pas.


Mon souffle se fait court.

Montre-moi ta passion.



Je ne veux plus tenir debout,
après l'amour avec toi.



[ Fièvre et déraison. ]

Lundi 15 octobre 2007 à 10:47


U
n texte se ce à base de sentiments, de ressenti et de penes,
une idée fugitive, un bout de phrases entendu, une idée reçue
et le monde se renverse dans mon esprit pour créer,
imaginer ce qui n'a pas été dit, déformer, jouer, innover.
Les mots sont si changeants, si différents, j'aime les sonorités,
j'aime les écrire, les prononcer. Si j'écris un texte et si, quand je le lis,
j'ai l'impression que je le connais depuis des anes,
alors c'est qu'il est parfait, c'est que chaque mot va avec le précédent,
c'est que l'idée véhiculée est reçue, c'est qu'il est ainsi qu'il doit être.



[ Soit ainsi que je te pense,
ainsi que
je te rêve
et si de ça tu ne différes pas,
alors
enfin tu seras réalité.]



Je n'écris pas, j'imagine.




Lundi 15 octobre 2007 à 10:32



[
Amante nocturne. ]


Je me coucherai dans des draps de soie noire

et tu trouveras mon corps à la lumière des bougies.

Les flammes dans mes prunelles refleteront mon désir,

choquant, ardent, je ne suis pas de celles qui font taire leurs envies.


[ Assouvir ses pulsions. ]


Ne sois pas intimidé par mon invitation,

je sais que je fais peur à bien des garçons,

mais ne rêvent-ils pas secrètement dans leur lit,

que je me joigne à eux, ne serait-ce qu'une nuit?


[ Secret révélé. ]


Tais-toi. A présent rejoins-moi.

Glisse-toi sur mon corps, je te dévoilerai mes trésors,

ceux que je cache aux profanes, ceux qui feront de toi un initié.

Après cette nuit bel Adonis, tu ne sauras plus comment aimer.

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