Vendredi 12 octobre 2007 à 18:08

[ Fantasme virtuel.]


T
u imagines mes courbes,

mes traits et mon apparence.
Avec mon simple nom,
tu rêves de décadence.

Je hante tes nuits.
Lorsque tes yeux sont clos,
lorsque tu t'ennuies,
je suis ton espérance.

Tu m'espères sauvage,
féline et animale,
soumise, dominatrice,
indomptable et sensuelle.

Tout cela à la fois,
et bien plus encore,
que ton simple esprit
ne saurait fantasmer.

Je suis l'irréelle,
l'inaccessible, la perfection,
laisse-toi envahir,
laisse-toi subjuguer,
jamais tu n'aurais cru imaginer
une aussi indécente vision.

Mercredi 10 octobre 2007 à 19:58


De la musique classique qui, chaque jour, sort de l'appartement,
les notes composées avec habilité sur le clavier du piano,
la lumière tamisée qui éclaire les fenêtres toujours fermées...

Je me plaîs à imaginer, les lueurs tremblantes des bougies,
les doigts blancs et fins qui parcourent les touches,
la solitude et l'odeur capiteuse des encens.

Je ne sais qui habite cette demeure,
fantasmant sur une imaginaire créature,
isolée et silencieuse, mystérieuse aussi,
se complaisant simplement
dans la musique de son instrument...

Laissez-moi regarder par cette fenêtre,
laissez-moi observer celui qui se trouve à l'intérieur,
celui qui m'envoûte et me berce de ses notes,
si proches, si lointaines...


[ Laissez-moi imaginer.]

Mardi 9 octobre 2007 à 21:10



Les larmes au coin des yeux,
le coeur au bord des lèvres,
et si ces larmes coulent sur mes joues,
les lècheras-tu?
Goûteras-tu sur ma peau,
cette tristesse salée,
réminiscence de ma passion,
preuve sans égale de mes émotions?
Je pense aujourd'hui à ceux que j'ai connu,
ceux que j'ai perdu,
et chaque battement de mon coeur
pousse un peu plus mes larmes.
Je n'aime pas la musique de l'attente,
la musique de la douleur.
Dis-moi mon Doux,
serre-moi fort dans tes bras,
que plus jamais rien ne me soit enlevé,
si ce n'est, par toi, mon coeur, ma virginité.
Et si ce que j'ai perdu,
je ne peux le retrouver,
alors laisse-moi fermer les yeux,
laisse mes larmes couler...

Mardi 9 octobre 2007 à 9:45




[ Apparté ]


TokyOdecadence revenue d'un week-end de folie.
Trois jours et deux nuits d'IRL sur Poitiers
avec une cinquantaine de mononokéens,
expérience à vivre, à voir, à mettre dans les annales.
Futuroscope, karaoké, fajitas et j'en passe,
je vous dis encore une fois merci les gens,
pour faire des choses les plus simples, de grands moments.



[ Donnez-moi envie de sourire, un bref instant,
que ces épisodes restent dans ma mémoire,
que je sache enfin que je ne suis pas seule. ]

Mercredi 3 octobre 2007 à 21:05




P
ourquoi m'as-tu choisie?

Tout ce que je sais,
c'est que c'est dans tes bras
que je peux m'abandonner.
Laisse-moi être faible,
sous le silence de la nuit,
t'offrir mes faveurs
sans que tu n'en paies le prix.
Tu aimais ma rudesse,
mon insensibilité,
tu as découvert mes faiblesses
et sû m'en protéger.


Dis-moi mon aimé,
pourquoi m'as-tu choisie?

Ai-je répondu à tes attentes,
à ce que tu pensais de moi?
Car tu as connu ce que j'étais,
et fais de moi ce que je suis.
Je m'invente encore
sous le couvert des mots.
Je m'invente chaque jour
dans le reflet du miroir,
de même que dans tes yeux,
de me que dans tes espoirs.

Et l'image que je montrais,
a-t-elle sû te tromper?
Et l'image que j'ai crée,
dis-moi qu'elle te plait.

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