Mon très cher Ami,
que ne faudrait-il pas que je fasse pour exister à vos yeux?
Soulever mes jupons et jouer à votre jeu
ou rester celle que je suis, protégeant ma vertu,
d'un bien dangereux et coquin, étrange individu?
Vous vous faîtes le chevalier d'une peu noble cause,
celle d'une conquête perdue d'avance,
révéler à votre regard ce qui ne s'ose
mon intégrité, Chéri, toute mon essence.
Vous voilà encore, mécréant,
à imaginer choses impies et me créer des tourments,
à faire de moi une fille commune en votre esprit indécent.
je suis bien mieux que cela et vous m'êtes indifférent!
Alors puisqu'il en est ainsi,
je vous tourne le dos, mon très cher ami,
non point pour vous dévoiler mon séant,
mais pour vous dire que jamais, vous ne serez mon amant.