Il me désire puissamment,
et dans son regard trouble
c'est mon corps nu que je devine
sa folie de me baiser,
et sa rage de me posséder.
Un animal et ses pulsions,
se jeter sur moi pour assouvir,
son besoin de sang et sa passion.
Comme il se plait à imaginer,
les délices de mon corps et ses atours,
comme il se met à trembler,
alors que je m'approche sans détour.
Rêve mon doux, agneau affamé
ou loup bien domestiqué,
de mon parfum tu peux te repaître,
mais jamais de mon corps tu ne seras le maître.
Bien faible femme mais puissante maîtresse,
de tes soupirs las je serais musicienne,
ascendant, ton désir sera mon instrument
jusqu'à ce que de colère tu décides
de faire fi de mon plein gré
et comme un prédateur tu te glisses
aux portes de me damner.
Possèdes-moi sauvagemment,
possèdes-moi sans sentiments
car c'est de ta rage qu'est né ton désir,
et que je suis là pour t'appartenir,
je suis la servante que tu couches
que tu caresses et que tu blesses,
dont tu lèches le sang sans te repentir,
mais dont les mots toujours te touchent.
Ô mon maître vampire, tu m'as fait devenir,
l'impératrice de ta volonté
car je sais jouer de tes faiblesses
et de ton besoin impétueux de mon sexe,
car tu viens te perdre en moi,
quand ta fureur est trop forte
et que ta bête l'emporte.
Viens te perdre en mon Eden,
le paradis de ta culpabilité,
et le repos de ton âme damnée.
Baises-moi tant que tu peux,
que tes yeux se voilent
de ton trop violent désir,
qu'entre tes lèvres expire
le râle de ta hargne.
Je ne suis là que pour te satisfaire,
je ne suis là que pour t'accueillir,
je ne suis là que pour te défier.
Et sur l'autel de mon corps tu dresses,
un ôde au plaisir et à la souffrance,
autant que tu m'aimes, tu me blesses
et je ne suis reine que de t'éprendre.
Tu m'aimes comme tu me maudis
et dans les tréfonds de mon âme tu t'immisces
pour me briser toute entière
alors qu'une douce mort s'esquisse.
Tu me tues lorsque tu me possèdes
je ne suis tienne que quand tu me hais.
Je ne suis femme qu'entre tes doigts,
lorsque tu es monstre et que tu fais de moi
l'idole sensuelle de tes plus violentes prières,
déesse païenne de ton panthéon humain.
J'aspire à jamais à devenir immortelle
tout comme tu aspires à me voir mourir.
Et le goût de mon sang qui vient te titiller,
lorsque ta langue s'esquisse, mordre et puis lécher.
ce pouvoir que j'exerce sur ta nature prédatrice,
fait de moi plus que ton amante, ta complice.
Victime de ton désir comme de ton désespoir.
Le pouvoir de ma chair dont tu joues dans le noir,
comme un luth cruel dont tu te fais le virtuose,
la peau que tu déchires et les cris qui t'excitent
comme une réelle poupée que tu démembrerais,
fragile si fragile, tu m'aimes avec avidité.
Comme un fou tu me prends et ton âme bascule,
tu n'es plus un homme mais un animal,
repais-toi de mon corps, de mon sang virginal,
brises-moi jusqu'à ce que je te haïsse,
jusqu'à ce que je ne penses plus qu'à sombrer.
J'exècre lorsque tu jouis, lorsque la nuit s'achève
lorsque ton corps se fait lourd et que tes yeux se ferment.
Remercies-moi en silence tandis que je souffre,
mon sang qui coagule et dont je te vois repu
mais pour lequel demain tu me rejoindras encore,
et je t'attendrai nue pour une nouvelle fois,
attirer la bête qui sommeille en toi,
jusqu'à ce qu'aliéné de désir tu te soumettras.
[ Comme tu as cru me briser,
aujourd'hui je te le dis
n'est pas impuissant celui que tu crois,
car aujourd'hui celui qui ne peut plus résister,
c'est toi.]
et dans son regard trouble
c'est mon corps nu que je devine
sa folie de me baiser,
et sa rage de me posséder.
Un animal et ses pulsions,
se jeter sur moi pour assouvir,
son besoin de sang et sa passion.
Comme il se plait à imaginer,
les délices de mon corps et ses atours,
comme il se met à trembler,
alors que je m'approche sans détour.
Rêve mon doux, agneau affamé
ou loup bien domestiqué,
de mon parfum tu peux te repaître,
mais jamais de mon corps tu ne seras le maître.
Bien faible femme mais puissante maîtresse,
de tes soupirs las je serais musicienne,
ascendant, ton désir sera mon instrument
jusqu'à ce que de colère tu décides
de faire fi de mon plein gré
et comme un prédateur tu te glisses
aux portes de me damner.
Possèdes-moi sauvagemment,
possèdes-moi sans sentiments
car c'est de ta rage qu'est né ton désir,
et que je suis là pour t'appartenir,
je suis la servante que tu couches
que tu caresses et que tu blesses,
dont tu lèches le sang sans te repentir,
mais dont les mots toujours te touchent.
Ô mon maître vampire, tu m'as fait devenir,
l'impératrice de ta volonté
car je sais jouer de tes faiblesses
et de ton besoin impétueux de mon sexe,
car tu viens te perdre en moi,
quand ta fureur est trop forte
et que ta bête l'emporte.
Viens te perdre en mon Eden,
le paradis de ta culpabilité,
et le repos de ton âme damnée.
Baises-moi tant que tu peux,
que tes yeux se voilent
de ton trop violent désir,
qu'entre tes lèvres expire
le râle de ta hargne.
Je ne suis là que pour te satisfaire,
je ne suis là que pour t'accueillir,
je ne suis là que pour te défier.
Et sur l'autel de mon corps tu dresses,
un ôde au plaisir et à la souffrance,
autant que tu m'aimes, tu me blesses
et je ne suis reine que de t'éprendre.
Tu m'aimes comme tu me maudis
et dans les tréfonds de mon âme tu t'immisces
pour me briser toute entière
alors qu'une douce mort s'esquisse.
Tu me tues lorsque tu me possèdes
je ne suis tienne que quand tu me hais.
Je ne suis femme qu'entre tes doigts,
lorsque tu es monstre et que tu fais de moi
l'idole sensuelle de tes plus violentes prières,
déesse païenne de ton panthéon humain.
J'aspire à jamais à devenir immortelle
tout comme tu aspires à me voir mourir.
Et le goût de mon sang qui vient te titiller,
lorsque ta langue s'esquisse, mordre et puis lécher.
ce pouvoir que j'exerce sur ta nature prédatrice,
fait de moi plus que ton amante, ta complice.
Victime de ton désir comme de ton désespoir.
Le pouvoir de ma chair dont tu joues dans le noir,
comme un luth cruel dont tu te fais le virtuose,
la peau que tu déchires et les cris qui t'excitent
comme une réelle poupée que tu démembrerais,
fragile si fragile, tu m'aimes avec avidité.
Comme un fou tu me prends et ton âme bascule,
tu n'es plus un homme mais un animal,
repais-toi de mon corps, de mon sang virginal,
brises-moi jusqu'à ce que je te haïsse,
jusqu'à ce que je ne penses plus qu'à sombrer.
J'exècre lorsque tu jouis, lorsque la nuit s'achève
lorsque ton corps se fait lourd et que tes yeux se ferment.
Remercies-moi en silence tandis que je souffre,
mon sang qui coagule et dont je te vois repu
mais pour lequel demain tu me rejoindras encore,
et je t'attendrai nue pour une nouvelle fois,
attirer la bête qui sommeille en toi,
jusqu'à ce qu'aliéné de désir tu te soumettras.
[ Comme tu as cru me briser,
aujourd'hui je te le dis
n'est pas impuissant celui que tu crois,
car aujourd'hui celui qui ne peut plus résister,
c'est toi.]
je suis fan ^^