Ceux qui marchent la nuit,
dans l'ombre des ruelles,
dont le regard séduit
et effraient les pucelles.
Ils ont le sang aux lèvres,
et le sourire carnassier.
Ils viennent d'un autre temps,
d'autres lois leur sont dictées.
Viens te perdre, ma Belle,
dans ce monde étranger.
Ceux qui marchent la nuit
te deviendront familiers.
Ils ont l'attrait de l'immortalité,
tu as le goût de l'éphémère.
Goûtes, ma Douce, à leurs baisers,
et laisses-les goûter à ta chair.
Tu y trouveras du plaisir,
ils trouveront à se nourrir.
Jouis de leur savoir-faire,
n'ais pas peur de leur désir.
Ceux qui marchent la nuit,
rêvent de toi le jour.
Ils attendent dans le noir,
que la journée devienne soir.
Tu ne pourras réchauffer leur lit,
mais aussi froid qu'il soit,
leur corps n'attend que toi.
N'ais pas peur de la mort,
elle est belle dans leurs bras.
Donnes-leur la courbe de tes seins,
leur morsure sera brulante,
et lorsque tes hanches se soulèvent,
leur envie se fait pressante.
Qu'il est dangereux ce jeu de damnés,
et Dieu que leurs corps sont parfaits.
Ils peuvent être experts, de bien des manières,
deux amants immortels pour une nuit,
tremblante et humide, tu deviendras leur jouet.
Ma belle ne soit donc pas impatiente,
ils ont tout le temps de ta vie.
Leurs ébats dureront jusqu'à la mort de tes cris,
lorsqu'haletante tu supplieras que la fin s'esquisse,
et qu'à la coupe de tes lèvres ils boivent jusqu'à la lie.
Lundi 8 août 2011 à 17:04
Mardi 2 août 2011 à 15:00
Un nouvel habillage pour changer un peu de couleurs sur ce blog,
je n'aime pas le vert, mais j'aime l'ambiance qu'il dégage...
TokyOdecadence s'assume, se revendique
et se fiche du qu'en dira-ton.
[ Rêver d'être soi,
jouer à être moi. ]
Ah et j'aime mon septum.
Rdv le 05/09 pour finir ma manchette.
je n'aime pas le vert, mais j'aime l'ambiance qu'il dégage...
TokyOdecadence s'assume, se revendique
et se fiche du qu'en dira-ton.
[ Rêver d'être soi,
jouer à être moi. ]
Ah et j'aime mon septum.
Rdv le 05/09 pour finir ma manchette.
Vendredi 8 juillet 2011 à 11:34
Chanel de la Vallée de la Somme,
"Moko,"
femelle bull terrier née le 29/10/07
nous as quitté le 06/06/11 des suites d'une grave leucémie...
Je n'ai pas eu le courage d'écrire ces mots avant...
Je n'ai toujours pas le courage...
Tu me manques tant...
"Moko,"
femelle bull terrier née le 29/10/07
nous as quitté le 06/06/11 des suites d'une grave leucémie...
Je n'ai pas eu le courage d'écrire ces mots avant...
Je n'ai toujours pas le courage...
Tu me manques tant...
Lundi 2 mai 2011 à 20:06
J'ai croisé son regard une nuit,
je ne saurais dire pourquoi
mais aussitôt je l'ai fui.
Sa silhouette immobile hantait l'obscurité,
je me suis dis que jamais je ne l'aimerai.
Même si malgré moi il m'attire,
je saurai lui résister.
Son parfum est puissant
et fait naître en moi un besoin angoissant.
Je rêve de lui appartenir,
je rêve qu'il me possède,
je rêve de lui chaque nuit,
sa seule pensée m'obsède.
Il s'infiltre en mon esprit en un désir malsain,
il me manipule, me tourmente,
et seule sous mes draps, je deviens sa catin.
Il me contrôle sans me voir, je n'ai plus qu'un besoin,
être son amante et sentir son corps contre le mien.
D'obsidienne pure, ses yeux me transpercent,
encore une fois il est là et le silence le berce.
resisterai-je longtemps aux érotiques élans,
qu'il fait naître en moi, dangereux prétendant?
Enfin il sort de l'ombre et devient réalité,
mon dieu qu'il est beau, que j'en sois damnée.
Vertu, pudeur, conscience,
recevez par avance mon pardon.
J'ai envie de faire des choses
qui feraient rougir un démon.
Lui n'a pas l'air choqué,
lorsqu'abruptement je capture sa bouche.
Je ne le connais ni d'Eve ni d'Adam,
mais je veux qu'il me touche.
Ses mains habiles s'égarent sous mes vêtements,
il peut-être vampire, incube ou créature d'atan,
qu'il me prenne, qu'il me déshabille, qu'il me comble entièrement.
Je le sens sourire contre mon cou,
il s'amuse de me voir souffrir
et cherche à me pousser à bout.
Sous mes râles il alterne
doux baisers et langueur étourdissante,
je gémis d'impatience
et tremble de contenir ma jouissance.
Mes jambes se dérobent
et sans y paraître il me retient,
appuyant enfin, son corps contre le mien.
Je sens dans un sursaut d'angoisse, sa raideur assumée,
j'augure de sa ferveur jusqu'à me consumer.
Que je sois à lui,
ici et maintenant,
je n'en peux plus de ses détours,
qui laissent mon esprit chancelant.
J'ai voulu l'éviter sans y parvenir,
son pouvoir était trop fort, je suis son empire.
Il soulève mes hanches et m'attire à lui,
son désir palpitant contre mon coeur humide.
Trop de tissus encore entre nos deux corps,
qu'il s'empresse alors de débarrasser,
son regard de jais enfiévré de passion.
Enfin il se glisse, dans mon intimité,
l'attente moite à son diapason,
délivrance charnelle d'une rage sans nom.
Je le hais comme jamais de m'amener si loin
dans les méandres tortueux et sublimes du plaisir.
Oh et puis qu'il me baise, je n'aurais plus jamais
l'occasion de satisfaire mon désir,
de pleinement lui appartenir.
Après je le tuerai... Après...
je ne saurais dire pourquoi
mais aussitôt je l'ai fui.
Sa silhouette immobile hantait l'obscurité,
je me suis dis que jamais je ne l'aimerai.
Même si malgré moi il m'attire,
je saurai lui résister.
Son parfum est puissant
et fait naître en moi un besoin angoissant.
Je rêve de lui appartenir,
je rêve qu'il me possède,
je rêve de lui chaque nuit,
sa seule pensée m'obsède.
Il s'infiltre en mon esprit en un désir malsain,
il me manipule, me tourmente,
et seule sous mes draps, je deviens sa catin.
Il me contrôle sans me voir, je n'ai plus qu'un besoin,
être son amante et sentir son corps contre le mien.
D'obsidienne pure, ses yeux me transpercent,
encore une fois il est là et le silence le berce.
resisterai-je longtemps aux érotiques élans,
qu'il fait naître en moi, dangereux prétendant?
Enfin il sort de l'ombre et devient réalité,
mon dieu qu'il est beau, que j'en sois damnée.
Vertu, pudeur, conscience,
recevez par avance mon pardon.
J'ai envie de faire des choses
qui feraient rougir un démon.
Lui n'a pas l'air choqué,
lorsqu'abruptement je capture sa bouche.
Je ne le connais ni d'Eve ni d'Adam,
mais je veux qu'il me touche.
Ses mains habiles s'égarent sous mes vêtements,
il peut-être vampire, incube ou créature d'atan,
qu'il me prenne, qu'il me déshabille, qu'il me comble entièrement.
Je le sens sourire contre mon cou,
il s'amuse de me voir souffrir
et cherche à me pousser à bout.
Sous mes râles il alterne
doux baisers et langueur étourdissante,
je gémis d'impatience
et tremble de contenir ma jouissance.
Mes jambes se dérobent
et sans y paraître il me retient,
appuyant enfin, son corps contre le mien.
Je sens dans un sursaut d'angoisse, sa raideur assumée,
j'augure de sa ferveur jusqu'à me consumer.
Que je sois à lui,
ici et maintenant,
je n'en peux plus de ses détours,
qui laissent mon esprit chancelant.
J'ai voulu l'éviter sans y parvenir,
son pouvoir était trop fort, je suis son empire.
Il soulève mes hanches et m'attire à lui,
son désir palpitant contre mon coeur humide.
Trop de tissus encore entre nos deux corps,
qu'il s'empresse alors de débarrasser,
son regard de jais enfiévré de passion.
Enfin il se glisse, dans mon intimité,
l'attente moite à son diapason,
délivrance charnelle d'une rage sans nom.
Je le hais comme jamais de m'amener si loin
dans les méandres tortueux et sublimes du plaisir.
Oh et puis qu'il me baise, je n'aurais plus jamais
l'occasion de satisfaire mon désir,
de pleinement lui appartenir.
Après je le tuerai... Après...
Mercredi 16 mars 2011 à 20:33
Aujourd'hui je pourrais commencer mon décompte:
J-30
Un mois avant mon départ une nouvelle fois pour le Japon.
Mais je ne le commencerais pas.
Car la situation est telle,
que le départ ne se fera sans doute pas.
Et bien pire encore,
j'ai peur que ce pays que j'aime tant ne garde des traces indélébiles
des évènements qui se déroulent en ce moment.
Je soutiens le Japon et les japonais dans cette situation qui ne dure que trop,
je prie les myriades de kamis de leur apporter leur aide bienfaisante,
j'ai toujours l'espoir d'apprendre que tout est rentré dans l'ordre,
que la chaîne d'incidents, accidents, est enfin rompue.
J'ai toujours l'espoir de partir,
si ce n'est pas dans J+30,
alors ça sera plus tard.
Cet hiver,
le printemps prochain,
bientôt,
toujours.
[ Je reviendrais.
Juste,
attendez-moi. ]
J-30
Un mois avant mon départ une nouvelle fois pour le Japon.
Mais je ne le commencerais pas.
Car la situation est telle,
que le départ ne se fera sans doute pas.
Et bien pire encore,
j'ai peur que ce pays que j'aime tant ne garde des traces indélébiles
des évènements qui se déroulent en ce moment.
Je soutiens le Japon et les japonais dans cette situation qui ne dure que trop,
je prie les myriades de kamis de leur apporter leur aide bienfaisante,
j'ai toujours l'espoir d'apprendre que tout est rentré dans l'ordre,
que la chaîne d'incidents, accidents, est enfin rompue.
J'ai toujours l'espoir de partir,
si ce n'est pas dans J+30,
alors ça sera plus tard.
Cet hiver,
le printemps prochain,
bientôt,
toujours.
[ Je reviendrais.
Juste,
attendez-moi. ]