Si la nudité nous rend vulnérable,
lui, était beau dans sa faiblesse,
parfait dans son inhumanité,
aussi sublime que mortel.
Décadent dans sa pose lascive,
tentateur dans son regard.
La pointe de sa langue darda entre ses lèvres,
invitation humide et promesse silencieuse.
Son immobilité le rendait irréel,
exerçant sur moi une fascination morbide.
Je voulais toucher son corps mort,
la rigidité de sa peau
et la froideur de son cœur
sous sa pâleur marmoréenne.
Découvrir sous le parfum couteux
l'odeur de son éternité,
celle du sang qui m'attirait.
Il se mit en mouvement,
m'arrachant à ma contemplation ascète,
aussi félin que prédateur,
ses muscles roulant sous sa peau
à chaque pas réveillant mon désir.
Il se figea, si dangereusement près,
je voyais ses lèvres entrouvertes
comme le gouffre béant de ma perte,
l'éclat de ses crocs que je devinais
me noyait un peu plus dans l'océan de lui.
Sa main toucha ma main,
porte ouverte au festin de son corps tout entier,
prémices de caresses devinées.
Mon bas-ventre se contracta violemment,
je tombais dans ses bras,
ma peau toucha sa peau,
et ma retenue sombra.
Les limites de mon corps devinrent floues,
où s'arrêtait ma passion et où commençait sa faim?
Ses mains soulevèrent mon bassin,
et c'est gorgé de vie qu'il me pénétra.
Ses crocs déchirèrent ma peau,
et le sang s'écoula, humide et étourdissant,
il jouissait de ma chaleur,
de la saveur salée des pulsations de mon cœur
et de la moiteur accueillante de mon corps.
Il aurait pu me tuer,
il m'offrit une autre mort.
Étincelante,
obscène, derrière mes paupières closes.
Il lécha sur mes lèvres le cri de ma délivrance,
embrassa mon cou meurtri avec révérence.
Je le sentais toujours en moi,
dur et palpitant,
la nuit n'était pas finie,
loin de là.
lui, était beau dans sa faiblesse,
parfait dans son inhumanité,
aussi sublime que mortel.
Décadent dans sa pose lascive,
tentateur dans son regard.
La pointe de sa langue darda entre ses lèvres,
invitation humide et promesse silencieuse.
Son immobilité le rendait irréel,
exerçant sur moi une fascination morbide.
Je voulais toucher son corps mort,
la rigidité de sa peau
et la froideur de son cœur
sous sa pâleur marmoréenne.
Découvrir sous le parfum couteux
l'odeur de son éternité,
celle du sang qui m'attirait.
Il se mit en mouvement,
m'arrachant à ma contemplation ascète,
aussi félin que prédateur,
ses muscles roulant sous sa peau
à chaque pas réveillant mon désir.
Il se figea, si dangereusement près,
je voyais ses lèvres entrouvertes
comme le gouffre béant de ma perte,
l'éclat de ses crocs que je devinais
me noyait un peu plus dans l'océan de lui.
Sa main toucha ma main,
porte ouverte au festin de son corps tout entier,
prémices de caresses devinées.
Mon bas-ventre se contracta violemment,
je tombais dans ses bras,
ma peau toucha sa peau,
et ma retenue sombra.
Les limites de mon corps devinrent floues,
où s'arrêtait ma passion et où commençait sa faim?
Ses mains soulevèrent mon bassin,
et c'est gorgé de vie qu'il me pénétra.
Ses crocs déchirèrent ma peau,
et le sang s'écoula, humide et étourdissant,
il jouissait de ma chaleur,
de la saveur salée des pulsations de mon cœur
et de la moiteur accueillante de mon corps.
Il aurait pu me tuer,
il m'offrit une autre mort.
Étincelante,
obscène, derrière mes paupières closes.
Il lécha sur mes lèvres le cri de ma délivrance,
embrassa mon cou meurtri avec révérence.
Je le sentais toujours en moi,
dur et palpitant,
la nuit n'était pas finie,
loin de là.