Vendredi 26 novembre 2010 à 11:57

Si la nudité nous rend vulnérable,
lui, était beau dans sa faiblesse,
parfait dans son inhumanité,
aussi sublime que mortel.
Décadent dans sa pose lascive,
tentateur dans son regard.
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La pointe de sa langue darda entre ses lèvres,
invitation humide et promesse silencieuse.
Son immobilité le rendait irréel,
exerçant sur moi une fascination morbide.
Je voulais toucher son corps mort,
la rigidité de sa peau
et la froideur de son cœur
sous sa pâleur marmoréenne.

Découvrir sous le parfum couteux
l'odeur de son éternité,
celle du sang qui m'attirait.
Il se mit en mouvement,
m'arrachant à ma contemplation aste,
a
ussi félin que prédateur,
s
es muscles roulant sous sa peau
à chaque pas veillant mon sir.
Il se figea, si dangereusement près,
je voyais ses lèvres entrouvertes
c
omme le gouffre béant de ma perte,
l'éclat de ses crocs que je devinais
me noyait un peu plus dans l'océan de lui.
Sa main toucha ma main,
porte ouverte au festin de son corps tout entier,
p
rémices de caresses devinées.
M
on bas-ventre se contracta violemment,
je tombais dans ses bras,
m
a peau toucha sa peau,
et ma retenue sombra.
L
es limites de mon corps devinrent floues,
où s'artait ma passion et où commençait sa faim?
Ses mains soulevèrent mon bassin,
et c'est gor de vie qu'il me pénétra.
Ses crocs déchirèrent ma peau,

et le sang s'écoula, humide et étourdissant,
il jouissait de ma chaleur,
de la saveur salée des pulsations de mon cœur
et de la moiteur accueillante de mon corps.
I
l aurait pu me tuer,
il m'offrit une autre mort.
Étincelante,
obscène, derrière mes paupières closes.
Il lécha sur mes vres le cri de ma délivrance,
e
mbrassa mon cou meurtri avec vérence.
J
e le sentais toujours en moi,
dur et palpitant,
la nuit n'était pas finie,
l
oin de là.



Jeudi 25 novembre 2010 à 19:38

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Comme prévu ma demi-manchette
au total 9h d'encrage par Gotch,
entre Kyôto et Paris,
Harizanmai et Tribal Act.


Ma tendre geisha a pris des couleurs
et me voilà avec une bien jolie pièce.

Next Step?

Rendez-vous en avril.
Une nouvelle fois chez le maître,
en direct de Kyôto,
retrouver l'air du Japon,
les salamandres du studio
et la demoiselle Mochiko.




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Jeudi 25 novembre 2010 à 9:11

Je l'ai marqué au sang,
je le désirais tellement.
Sentir qu'il pourrait m'appartenir,
répondre au moindre de mes désirs.
J'ai aimé le goût de sa peau,
sa sensation de frisson.
J'ai aimé goûter de ma langue,
la saveur salée de sa terreur,
et l'éclat dans son regard,
qui m'offrait ma victoire.
Il aimera m'appartenir,
ne vivre que pour me servir.
Il aimera mais il ne le sait pas encore,
que je puisse jouir de son corps,
de son plaisir comme de sa haine.
Il aimera,
car c'est ainsi que j'aime.


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[ Servant sans défauts,
Maître de lui-même. ]
 

Mardi 9 novembre 2010 à 20:21

Mon amant est un ange.
Il a la beauté d'un chef d'œuvre figé dans le temps,
ses traits sont parfaits et son expression immuable
f
ont naître au creux de mon ventre, le désir de le posséder.
J'
aime à passer mes doigts dans sa chevelure de jais,
j
'aime à en sentir le contact soyeux.
Sa peau est glacée,
un frisson me parcourt lorsque j'en caresse le marbre sublime.
Le toucher est effrayant.
Mon cœur se serre de poser sur sa bouche un baiser brulant.
Il est mon macabre amant.
Tout son corps semble l'œuvre du diable.
Ses mamelons durcis, d'un rose tendre,
contre la peau d'albâtre de son torse sculp,
j
e les fle du bout des doigts,
c
omme autant de mortels dangers.
La ligne sensuelle qui dessine les muscles de son ventre,
disparaissant sous sa ceinture défaite,
me fait basculer dans l'Enfer de l'imaginer.
Je sais ce qui se cache sous le tissu tendu de son pantalon de soie.
Je sais ce qu'il cache et je ne veux que cela.
Q
u'il m'appartienne comme il appartient à l'Eternité,
que je le possède comme sa Bête le possède.
C
omme la Mort l'habite, je veux qu'il me hante.
J
e veux mourir à son contact,
s
entir la dure de l'animal qu'il est et sa puissance.
J
e veux conntre l'avidité de sa bouche
et la douleur de l'aimer.
I
l est mon Dieu sanglant,
celui qui actera mon âme damnée.
S
ous mes yeux il embrassera d'autres femmes,
il leur fera la cour et dans leur imagination deviendra leur amant.
Séduisant prédateur,
il s'abreuvera de leurs amoureux élans,
masquant la douleur de leur trépas dans d'érotiques fantasmes.
Sa bouche peut chirer leurs chairs,
mais il n'appartient qu'à moi.
Il se joue de leurs émois sous mon regard fier.
Mon amant est un vampire.
E
t s'il se repaît de sang jusqu'à en être ivre,
j
e choisirais pour lui les plus belles liqueurs et les plus riches calices.
J'observerais sa peau blanche et nue
se couvrir du liquide épais de sa damnation,
rouge étourdissant.
Mais il n'aimera que moi.
Dans son orgie de sang et de vie,
son regard d'obsidienne ne me quittera pas.
La Mort dans ses yeux danse avec la Passion
et bien qu'il soit tout entier empli de sa malédiction,
son corps ne tremblera que pour me posséder.
J
'attendrai qu'il glisse vers moi, tel un lin repus,
q
u'il vienne sentir dans mon cou l'odeur de ma mortali.
La pointe de sa langue cueillera sur ma peau le goût de mon attente,
et de ses mains expertes il brisera mon intimi.
Il offre à mon regard l'entière contemplation de sa nudité
et je vois l'œuvre du démon dans la moindre de ses courbes.
Je deviendrais impie sous ses caresses, maudite de son désir.
Il me baisera comme il tue, avec force et passion,
c
omme si c'était sa dernière nuit,
comme s'il voulait plus que mes cris.
Il ne me prend que rassas,
e
t je gte sur sa langue le sang de ses victimes
tandis qu'avec ardeur il me tre.
J
e sens la pointe de ses crocs contre mes lèvres
et toute ltendue de son pouvoir en moi.
Je suis folle de le sirer.
Il est fou de me désirer.
Je pourrais mourir de trop l'attiser,
je ne veux que mourir d'avoir trop soupirer.
Il n'est pas un homme, je l'aime pour sa bestialité,
c
omme il m'aime pour ma mortalité.
Mon cœur qui palpite contre sa poitrine morte excite ses sens et mon odeur l'attire.
Il se noie en moi pour ne pas me tuer.
N
otre jeu est malsain, je cverai de trop l'aimer.
Mon amant est un démon.
mais je suis, sans doute,
une bien vilaine fille...

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[Punis-moi de t'aimer,
a
vec toute la passion
d
e ton inhumani.
J
e préfère être folle,
folle à en crever,
que de me voir mourir,
sans te posséder.
Aime-moi ou bien tue-moi,
tue-moi mais baise-moi.]

Mardi 19 octobre 2010 à 9:19

Plaisir solitaire,
j'en ressors les doigts humides
et
lesvres frémissantes.
J'
aspire chaque gore de plaisir
a
vec une retenue tremblante.
N
e pas finir trop vite
et savourer chaque vague brulante.
Comme je l'aime, secrètement,
le soir bien au chaud sous ma couette,
ce moment découverte.

Plaisir solitaire,
au creux de mon ventre
naît la chaleur.
Au creux de mon cou
se
dessine les baisers,
qu
e je me met à imaginer.
Papillons de douceur,
q
ui caressent ma peau,
et leurs ailes de plaisir
qui posent sur moi
en frissons leur désir.

Plaisir solitaire,
j'en ressors vacillante,
chaque fois submergée
par tant de passion,
comme s'il avait,
le goût du paradis,
ce moment qui n'appartient qu'à moi,
et que je tais dans mon lit.


http://tokyodecadence.cowblog.fr/images/WildIIbywildvolupia.jpg

Mon plaisir solitaire est,
je l'avoue aujourd'hui,
ce chocolat fumant aux ames de miel,
q
ui me brûle les doigts
et réchauffe mon corps,
b
ien mieux qu'un amant
car aux notes plus sensuelles
et aux plus riches accords.




[ Chut, c'est un secret. ]

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