A 12 ans,
j'ai lu Bleu de Méthylène,
l'histoire d'un tueur psychopathe
éliminant une à une ses victimes
à coups de tronçonneuse.
Il portait un survêtement,
couleur bleu de méthylène.
A 19 ans,
j'ai lu Bleu presque transparent,
l'histoire d'une bande d'adolescents tokyoïtes
entre sexe, alcools et drogues,
coma au bord de l'overdose
et orgies à ne plus savoir qui baise qui.
Et leur déchéance porte la couleur
bleu presque transparent de la pureté.
A 20 ans,
j'ai vu Topaze,
l'histoire d'une jeune femme timide
qui vend son innocence et sa candeur
via un service de prostitution,
entre sado-masochisme et perversions avilissantes.
Et son seul espoir est cette bague
sertie d'une topaze bleue.
Comme un fil tout au long de ma vie,
celui-ci n'est pas le fil rouge de l'amour,
celui du destin qui lit les âmes sœurs entre elles.
Non, le mien est bleu,
un bleu de méthylène,
un bleu presque transparent,
le bleu d'une topaze.
Ce bleu est celui d'histoires sordides,
de violence et de sexe,
de déchéance et de pureté,
entouré d'une froide atrocité,
d'une cruelle réalité.
Mais après tout pourquoi lutter?
Contre ses histoires d'âmes maudites,
et d'existences désenchantées.
Aucun espoir ici-bas,
car cette bague que je porte à mon doigt,
anneau d'or blanc serti
d'une douce topaze... bleue.
j'ai lu Bleu de Méthylène,
l'histoire d'un tueur psychopathe
éliminant une à une ses victimes
à coups de tronçonneuse.
Il portait un survêtement,
couleur bleu de méthylène.
A 19 ans,
j'ai lu Bleu presque transparent,
l'histoire d'une bande d'adolescents tokyoïtes
entre sexe, alcools et drogues,
coma au bord de l'overdose
et orgies à ne plus savoir qui baise qui.
Et leur déchéance porte la couleur
bleu presque transparent de la pureté.
A 20 ans,
j'ai vu Topaze,
l'histoire d'une jeune femme timide
qui vend son innocence et sa candeur
via un service de prostitution,
entre sado-masochisme et perversions avilissantes.
Et son seul espoir est cette bague
sertie d'une topaze bleue.
Comme un fil tout au long de ma vie,
celui-ci n'est pas le fil rouge de l'amour,
celui du destin qui lit les âmes sœurs entre elles.
Non, le mien est bleu,
un bleu de méthylène,
un bleu presque transparent,
le bleu d'une topaze.
Ce bleu est celui d'histoires sordides,
de violence et de sexe,
de déchéance et de pureté,
entouré d'une froide atrocité,
d'une cruelle réalité.
Mais après tout pourquoi lutter?
Contre ses histoires d'âmes maudites,
et d'existences désenchantées.
Aucun espoir ici-bas,
car cette bague que je porte à mon doigt,
anneau d'or blanc serti
d'une douce topaze... bleue.
J'aime la continuité de tes mots pour arriver à la chute tout aussi prenante que le reste.