Ils se haïssent autant qu'ils m'aiment,
avec ardeur et déraison.
ils sont aussi dissemblables qu'ils sont superbes,
aussi passionnées qu'ils sont puissants.
Ils pourraient me détruire
mais ils ont choisi de me conquérir.
J'ai cédé à l'un,
à la blancheur de sa peau et ses cheveux noir corbeau,
à ses yeux cristallins et à son corps félin.
J'ai cédé à l'autre,
à son teint halé et ses cheveux dorés,
à ses muscles saillants et son regard gourmand.
J'ai plongé avec délices dans la froideur hypnotique du premier
et je me suis brulée sans retenue au désir ardent du second.
Aujourd'hui contre ma peau nue,
je ne peux choisir auquel céder.
Leurs lèvres tour à tour sur mon corps
laissent des sillons de plaisirs et de douleurs,
enflammés et glacés, sensuels et étourdissants.
je mêle ma bouche au goût de l'un,
tandis que la langue de l'autre darde le creux de mes reins.
Leurs mains habiles jouent de mon esprit,
quand l'un frôle mes seins, c'est plus bas que l'autre s'enfuit.
Leurs souffles me brulent et me transportent,
chavirent mon âme et malmènent mon corps.
Ils m'entourent de leurs corps brulants,
et me désirent imprudemment.
Je disparais sous leur virilité,
ne sachant pas qui de l'ange ou du démon,
me fera, en premier, crier de passion.
[ Je me noie. ]
avec ardeur et déraison.
ils sont aussi dissemblables qu'ils sont superbes,
aussi passionnées qu'ils sont puissants.
Ils pourraient me détruire
mais ils ont choisi de me conquérir.
J'ai cédé à l'un,
à la blancheur de sa peau et ses cheveux noir corbeau,
à ses yeux cristallins et à son corps félin.
J'ai cédé à l'autre,
à son teint halé et ses cheveux dorés,
à ses muscles saillants et son regard gourmand.
J'ai plongé avec délices dans la froideur hypnotique du premier
et je me suis brulée sans retenue au désir ardent du second.
Aujourd'hui contre ma peau nue,
je ne peux choisir auquel céder.
Leurs lèvres tour à tour sur mon corps
laissent des sillons de plaisirs et de douleurs,
enflammés et glacés, sensuels et étourdissants.
je mêle ma bouche au goût de l'un,
tandis que la langue de l'autre darde le creux de mes reins.
Leurs mains habiles jouent de mon esprit,
quand l'un frôle mes seins, c'est plus bas que l'autre s'enfuit.
Leurs souffles me brulent et me transportent,
chavirent mon âme et malmènent mon corps.
Ils m'entourent de leurs corps brulants,
et me désirent imprudemment.
Je disparais sous leur virilité,
ne sachant pas qui de l'ange ou du démon,
me fera, en premier, crier de passion.
[ Je me noie. ]