Eros était belle,
son teint pareil à la porcelaine
et ses cheveux d'ébène
faisaient d'elle une parfaite icône,
vestale, de sa féminité elle n'était qu'à l'aube.
Eros était douce,
elle se mouvait, gracieuse déesse
avec élégance et sensualité.
elle était femme mais point pècheresse,
conservant la pureté de son âme bien née.
Eros était aimante
de toutes choses vivantes
qu'elle pouvait côtoyer.
Elle aimait le chaton espiègle,
comme le pur-sang bien dressé.
***
Thanatos n'était pas ce qu'on pourrait dire charmant,
sa beauté était magnétique, animale,
de celle qui fait que les femmes
s'évanouissent en le voyant.
Thanatos n'était pas homme de foi,
de la vie humaine il faisait bien peu de cas.
Il était tueur, homme de l'ombre, ombre d'un homme,
mieux ne valait-il pas, croiser son chemin.
Thanatos n'était pas un homme avenant,
de la courtoisie il ne s'embarrassait guère
et gentleman il n'était que pour satisfaire,
nuits après nuits ses besoins, de sang et de chair.
***
Puis vint le jour où Thanatos vit Eros.
Lorsque son regard se posa sur la Belle
aussitôt il su qu'il ferait d'elle
sa muse, sa reine, la proie d'un désir longtemps inassouvi
celui de connaître une passion dévorante et sensuelle.
L'image était charmante, il la voulait dans son lit.
Comme Thanatos n'était pas homme délicat,
une nuit que sa Douce était bien endormie,
il tua un à un les hommes de sa compagnie.
Son père, comme son frère, passèrent de vie à trépas,
il n'y avait donc plus d'obstacles entre Elle et Lui.
***
C'est en se réveillant le matin, nue et alanguie,
qu'Eros découvrit le drame de la nuit,
son père, son frère sauvagement tués par les armes
d'un inconnu qui à présent, contemplait ses charmes.
Dans sa poitrine, son cœur ne fit qu'un bond
elle essaya de crier mais en vain,
sa voix refusait d'émettre le moindre son.
Silencieusement, l'homme s'approcha,
sur sa poitrine offerte, elle remonta le drap.
Il se mouvait, félin, tel un grand prédateur,
et lorsque du sang sur la lame elle sentit l'odeur,
plus que la peur panique, c'est le désir qui la submergea.
Elle était seule à présent, en compagnie du tueur
et alors qu'il posa son arme, son bas-ventre se contracta.
***
Thanatos n'y tenait plus, il la désirait pour amante.
Non point effarouchée la vierge semblait accueillante.
Il mit un genou sur son lit, sa main était tremblante,
ses lèvres se posèrent sur celles de la Belle,
et il su que ce soir elle ne serait plus pucelle.
[ Et la Mort lui fit l'Amour. ]
Thanatos baisa Eros, ardemment et avec fougue.
le sang l'attirait, autant que l'interdit,
la Douce gémissait des prières impies
au Dieu ténébreux qui entre ses jambes humides
allait, venait, et lui servait de guide.
[ Et l'Amour défia la Mort. ]
Plutôt que de pleurer la mort de ses pairs,
Eros commit le péché de désirer la chair,
de Thanatos, l'homme au regard de démon,
à la peau couleur de miel et au corps d'apollon,
dangereux prédateur, bête assoiffée de sang,
qui soufflait sur sa peau de tendres mots d'amant.
son teint pareil à la porcelaine
et ses cheveux d'ébène
faisaient d'elle une parfaite icône,
vestale, de sa féminité elle n'était qu'à l'aube.
Eros était douce,
elle se mouvait, gracieuse déesse
avec élégance et sensualité.
elle était femme mais point pècheresse,
conservant la pureté de son âme bien née.
Eros était aimante
de toutes choses vivantes
qu'elle pouvait côtoyer.
Elle aimait le chaton espiègle,
comme le pur-sang bien dressé.
***
Thanatos n'était pas ce qu'on pourrait dire charmant,
sa beauté était magnétique, animale,
de celle qui fait que les femmes
s'évanouissent en le voyant.
Thanatos n'était pas homme de foi,
de la vie humaine il faisait bien peu de cas.
Il était tueur, homme de l'ombre, ombre d'un homme,
mieux ne valait-il pas, croiser son chemin.
Thanatos n'était pas un homme avenant,
de la courtoisie il ne s'embarrassait guère
et gentleman il n'était que pour satisfaire,
nuits après nuits ses besoins, de sang et de chair.
***
Puis vint le jour où Thanatos vit Eros.
Lorsque son regard se posa sur la Belle
aussitôt il su qu'il ferait d'elle
sa muse, sa reine, la proie d'un désir longtemps inassouvi
celui de connaître une passion dévorante et sensuelle.
L'image était charmante, il la voulait dans son lit.
Comme Thanatos n'était pas homme délicat,
une nuit que sa Douce était bien endormie,
il tua un à un les hommes de sa compagnie.
Son père, comme son frère, passèrent de vie à trépas,
il n'y avait donc plus d'obstacles entre Elle et Lui.
***
C'est en se réveillant le matin, nue et alanguie,
qu'Eros découvrit le drame de la nuit,
son père, son frère sauvagement tués par les armes
d'un inconnu qui à présent, contemplait ses charmes.
Dans sa poitrine, son cœur ne fit qu'un bond
elle essaya de crier mais en vain,
sa voix refusait d'émettre le moindre son.
Silencieusement, l'homme s'approcha,
sur sa poitrine offerte, elle remonta le drap.
Il se mouvait, félin, tel un grand prédateur,
et lorsque du sang sur la lame elle sentit l'odeur,
plus que la peur panique, c'est le désir qui la submergea.
Elle était seule à présent, en compagnie du tueur
et alors qu'il posa son arme, son bas-ventre se contracta.
***
Thanatos n'y tenait plus, il la désirait pour amante.
Non point effarouchée la vierge semblait accueillante.
Il mit un genou sur son lit, sa main était tremblante,
ses lèvres se posèrent sur celles de la Belle,
et il su que ce soir elle ne serait plus pucelle.
[ Et la Mort lui fit l'Amour. ]
Thanatos baisa Eros, ardemment et avec fougue.
le sang l'attirait, autant que l'interdit,
la Douce gémissait des prières impies
au Dieu ténébreux qui entre ses jambes humides
allait, venait, et lui servait de guide.
[ Et l'Amour défia la Mort. ]
Plutôt que de pleurer la mort de ses pairs,
Eros commit le péché de désirer la chair,
de Thanatos, l'homme au regard de démon,
à la peau couleur de miel et au corps d'apollon,
dangereux prédateur, bête assoiffée de sang,
qui soufflait sur sa peau de tendres mots d'amant.