J'ai croisé son regard une nuit,
je ne saurais dire pourquoi
mais aussitôt je l'ai fui.
Sa silhouette immobile hantait l'obscurité,
je me suis dis que jamais je ne l'aimerai.
Même si malgré moi il m'attire,
je saurai lui résister.
Son parfum est puissant
et fait naître en moi un besoin angoissant.
Je rêve de lui appartenir,
je rêve qu'il me possède,
je rêve de lui chaque nuit,
sa seule pensée m'obsède.
Il s'infiltre en mon esprit en un désir malsain,
il me manipule, me tourmente,
et seule sous mes draps, je deviens sa catin.
Il me contrôle sans me voir, je n'ai plus qu'un besoin,
être son amante et sentir son corps contre le mien.
D'obsidienne pure, ses yeux me transpercent,
encore une fois il est là et le silence le berce.
resisterai-je longtemps aux érotiques élans,
qu'il fait naître en moi, dangereux prétendant?
Enfin il sort de l'ombre et devient réalité,
mon dieu qu'il est beau, que j'en sois damnée.
Vertu, pudeur, conscience,
recevez par avance mon pardon.
J'ai envie de faire des choses
qui feraient rougir un démon.
Lui n'a pas l'air choqué,
lorsqu'abruptement je capture sa bouche.
Je ne le connais ni d'Eve ni d'Adam,
mais je veux qu'il me touche.
Ses mains habiles s'égarent sous mes vêtements,
il peut-être vampire, incube ou créature d'atan,
qu'il me prenne, qu'il me déshabille, qu'il me comble entièrement.
Je le sens sourire contre mon cou,
il s'amuse de me voir souffrir
et cherche à me pousser à bout.
Sous mes râles il alterne
doux baisers et langueur étourdissante,
je gémis d'impatience
et tremble de contenir ma jouissance.
Mes jambes se dérobent
et sans y paraître il me retient,
appuyant enfin, son corps contre le mien.
Je sens dans un sursaut d'angoisse, sa raideur assumée,
j'augure de sa ferveur jusqu'à me consumer.
Que je sois à lui,
ici et maintenant,
je n'en peux plus de ses détours,
qui laissent mon esprit chancelant.
J'ai voulu l'éviter sans y parvenir,
son pouvoir était trop fort, je suis son empire.
Il soulève mes hanches et m'attire à lui,
son désir palpitant contre mon coeur humide.
Trop de tissus encore entre nos deux corps,
qu'il s'empresse alors de débarrasser,
son regard de jais enfiévré de passion.
Enfin il se glisse, dans mon intimité,
l'attente moite à son diapason,
délivrance charnelle d'une rage sans nom.
Je le hais comme jamais de m'amener si loin
dans les méandres tortueux et sublimes du plaisir.
Oh et puis qu'il me baise, je n'aurais plus jamais
l'occasion de satisfaire mon désir,
de pleinement lui appartenir.
Après je le tuerai... Après...
je ne saurais dire pourquoi
mais aussitôt je l'ai fui.
Sa silhouette immobile hantait l'obscurité,
je me suis dis que jamais je ne l'aimerai.
Même si malgré moi il m'attire,
je saurai lui résister.
Son parfum est puissant
et fait naître en moi un besoin angoissant.
Je rêve de lui appartenir,
je rêve qu'il me possède,
je rêve de lui chaque nuit,
sa seule pensée m'obsède.
Il s'infiltre en mon esprit en un désir malsain,
il me manipule, me tourmente,
et seule sous mes draps, je deviens sa catin.
Il me contrôle sans me voir, je n'ai plus qu'un besoin,
être son amante et sentir son corps contre le mien.
D'obsidienne pure, ses yeux me transpercent,
encore une fois il est là et le silence le berce.
resisterai-je longtemps aux érotiques élans,
qu'il fait naître en moi, dangereux prétendant?
Enfin il sort de l'ombre et devient réalité,
mon dieu qu'il est beau, que j'en sois damnée.
Vertu, pudeur, conscience,
recevez par avance mon pardon.
J'ai envie de faire des choses
qui feraient rougir un démon.
Lui n'a pas l'air choqué,
lorsqu'abruptement je capture sa bouche.
Je ne le connais ni d'Eve ni d'Adam,
mais je veux qu'il me touche.
Ses mains habiles s'égarent sous mes vêtements,
il peut-être vampire, incube ou créature d'atan,
qu'il me prenne, qu'il me déshabille, qu'il me comble entièrement.
Je le sens sourire contre mon cou,
il s'amuse de me voir souffrir
et cherche à me pousser à bout.
Sous mes râles il alterne
doux baisers et langueur étourdissante,
je gémis d'impatience
et tremble de contenir ma jouissance.
Mes jambes se dérobent
et sans y paraître il me retient,
appuyant enfin, son corps contre le mien.
Je sens dans un sursaut d'angoisse, sa raideur assumée,
j'augure de sa ferveur jusqu'à me consumer.
Que je sois à lui,
ici et maintenant,
je n'en peux plus de ses détours,
qui laissent mon esprit chancelant.
J'ai voulu l'éviter sans y parvenir,
son pouvoir était trop fort, je suis son empire.
Il soulève mes hanches et m'attire à lui,
son désir palpitant contre mon coeur humide.
Trop de tissus encore entre nos deux corps,
qu'il s'empresse alors de débarrasser,
son regard de jais enfiévré de passion.
Enfin il se glisse, dans mon intimité,
l'attente moite à son diapason,
délivrance charnelle d'une rage sans nom.
Je le hais comme jamais de m'amener si loin
dans les méandres tortueux et sublimes du plaisir.
Oh et puis qu'il me baise, je n'aurais plus jamais
l'occasion de satisfaire mon désir,
de pleinement lui appartenir.
Après je le tuerai... Après...