Gladiateur plante ton glaive,
dans ma chair humide.
J'acclamerai ton nom,
et t'érigerai en champion
si tu oses ainsi que dans l'arène,
me mettre à mal
tout comme me faire reine.
Gladiateur bande tes muscles,
montre moi ta puissance.
Que ton glaive frappe sans cesse,
sans faillir et avec ardeur
comme si ton pire ennemi
se trouvait en mon sein.
Soulève du sable mes reins
jusqu'au dénouement, ta sentence.
Gladiateur,
j'honorerai à jamais ta mémoire,
lorsque tu graveras en mes chairs
l'étendue de ton pouvoir,
lorsqu'haletante je te supplierai
de me laisser la vie sauve
et que de tes mains habiles
encore une fois tu me feras mourir.
[ Morituri te salutant ]
Ô gladiateur,
fais que la mort me semble douce
si tu m'infliges ses tourments.