Ceux qui marchent la nuit,
dans l'ombre des ruelles,
dont le regard séduit
et effraient les pucelles.
Ils ont le sang aux lèvres,
et le sourire carnassier.
Ils viennent d'un autre temps,
d'autres lois leur sont dictées.
Viens te perdre, ma Belle,
dans ce monde étranger.
Ceux qui marchent la nuit
te deviendront familiers.
Ils ont l'attrait de l'immortalité,
tu as le goût de l'éphémère.
Goûtes, ma Douce, à leurs baisers,
et laisses-les goûter à ta chair.
Tu y trouveras du plaisir,
ils trouveront à se nourrir.
Jouis de leur savoir-faire,
n'ais pas peur de leur désir.
Ceux qui marchent la nuit,
rêvent de toi le jour.
Ils attendent dans le noir,
que la journée devienne soir.
Tu ne pourras réchauffer leur lit,
mais aussi froid qu'il soit,
leur corps n'attend que toi.
N'ais pas peur de la mort,
elle est belle dans leurs bras.
Donnes-leur la courbe de tes seins,
leur morsure sera brulante,
et lorsque tes hanches se soulèvent,
leur envie se fait pressante.
Qu'il est dangereux ce jeu de damnés,
et Dieu que leurs corps sont parfaits.
Ils peuvent être experts, de bien des manières,
deux amants immortels pour une nuit,
tremblante et humide, tu deviendras leur jouet.
Ma belle ne soit donc pas impatiente,
ils ont tout le temps de ta vie.
Leurs ébats dureront jusqu'à la mort de tes cris,
lorsqu'haletante tu supplieras que la fin s'esquisse,
et qu'à la coupe de tes lèvres ils boivent jusqu'à la lie.
Lundi 8 août 2011 à 17:04
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