Et sous ses jupes
l'image d'un paradis
humide et chaleureux
accueillant pour le mendiant,
qui comme moi a perdu l'amour
et l'espoir qu'un jour,
une femme telle qu'elle
lui offre avec délice
de charnels émois.
Étourdi,
je fonds
en elle et me confonds,
dans ses soupirs complices
et ses rires enfantins.
Elle étire alors ses lèvres sombres,
tandis que je me meurs,
et je ne saurais dire vraiment,
si j'ai vu un ange ou si je l'ai touché,
mais la sensation éthérée
de son image me brise.
Douce folie que l'amour,
entre les cuisses de cette déesse,
dont les vers me bercent,
tandis que je m'enfuis.
[ Ô ma douce, ma vilaine,
ma catin, ma poétesse,
je me noierais dans l'ivresse,
de tes péchés, diablesse. ]
Mais pour l'instant je m'échappe
de mon cauchemar éveillé,
celui où tu me quittes
après m'avoir aimé.
Pour ne pas le vivre je renonce
à connaître de nouveau
le plaisir de ta couche
ma belle, mon adorée.
J'adore ce qu'on ressent en le lisant.
Cela faisait longtemps que tu n'avais plus posté d'articles et je suis ravie de voir que tu n'arrêtes pas pour autant.
Au plaisir.