Horace écrivait
"L'éphèbe sent le mâle
et la vierge en s'épanouissant
dégage le parfum du narcisse blanc."
Et le nez sous ses jupes,
je la respire comme un amant.
Elle exhale le lys et la rose,
l'essence même de l'interdit
et le péché aussi.
Tout en elle m'enivre,
elle est l'ivresse comme la lie,
et de sa fragrance je me fais le gardien,
car je ne peux faire son corps mien.
Aussi je garde comme souvenirs,
chacun de ses goûts que je respire,
éphémères et si précieux,
se dessinant sous ses vêtements.
Secrètement sous les étoffes,
je l'effeuille et voila que je cueille
le souffle court mais avec délice,
chaque plaisir qui s'esquisse.
Milles tendresses sous mes caresses,
elle s'offre, timide indolente,
cachant ses soupirs entre ses lèvres,
qu'elle mordille, douce coquetterie,
pour se faire encore plus belle.
Mon dieu je l'aime,
autant qu'on puisse aimer sur terre,
plus que jamais je ne pourrais.
"L'éphèbe sent le mâle
et la vierge en s'épanouissant
dégage le parfum du narcisse blanc."
Et le nez sous ses jupes,
je la respire comme un amant.
Elle exhale le lys et la rose,
l'essence même de l'interdit
et le péché aussi.
Tout en elle m'enivre,
elle est l'ivresse comme la lie,
et de sa fragrance je me fais le gardien,
car je ne peux faire son corps mien.
Aussi je garde comme souvenirs,
chacun de ses goûts que je respire,
éphémères et si précieux,
se dessinant sous ses vêtements.
Secrètement sous les étoffes,
je l'effeuille et voila que je cueille
le souffle court mais avec délice,
chaque plaisir qui s'esquisse.
Milles tendresses sous mes caresses,
elle s'offre, timide indolente,
cachant ses soupirs entre ses lèvres,
qu'elle mordille, douce coquetterie,
pour se faire encore plus belle.
Mon dieu je l'aime,
autant qu'on puisse aimer sur terre,
plus que jamais je ne pourrais.