Les images sont séduisantes?
La plastique de la femme aussi.
On peut jouer avec l'image autant qu'on veut.
Séduction
- La tentation de l'innocence -
A la lisière du délicieux et du détestable, qu'elle soit du ressort de l'innocence ou de celui de l'incroyance, qu'elle s'exerce de façon passive ou active, la séduction lance un défi à la loi. Pointant ce qu'il est permis de considérer comme juste selon les normes héritées, elle nous invite à réfléchir sur les écarts et les différences, sur les limites que l'on trace et celles que l'on franchit.
Charme, flatterie, persuasion...
Exhibitionniste ou insidieux, plus ou moins discret, son exercice est l'expression probable d'une légitime volonté de puissance... Jouant sur l'apparence, le visible, le perceptible pour atteindre l'imperceptible, elle répond à un besoin viscéral de plaire, d'attirer l'attention, d'entretenir l'illusion de l'éternité. Plus ou moins lumineux, plus ou moins généreux, plus ou moins manipulateur ou pervers, son pouvoir rassure sur l'attention que l'on nous porte car il exige que l'on se présente sous son meilleur jour.
Rarement dénuée d'arrière-pensée, bonne ou mauvaise, affleurant ou non à la conscience, la séduction peut abuser celui dont on veut s'aliéner les faveurs...
Énigmatique, elle laisse entrevoir un sentiment, soupçonner un émoi, plus qu'elle ne les traduit. Et agissant comme une ruse, elle l'utilise pour échapper aux situations délicates.
Étrange, ambiguë, alors qu'elle interroge les mystères de l'âme et les tréfonds de l'inconscient, dans le meilleur des cas, elle est le masque qui signe la pudeur ...
Tentative de maîtriser l'univers symbolique, impulsée par une volonté de posséder, détruire ou dévorer, la séduction, même quand elle convoque des principes spirituels, a le plus souvent une portée charnelle. Avec elle, c'est le corps qui entre en jeu dans la valse des désirs, la jouissance qui s'éveille et l'esprit en perd parfois la raison.
La séduction n'est pas chose simple. Manipulation ou invitation... ? Deux regards qui se croisent et l'un qui accroche... Faut-il le fuir ou se laisser ravir par le plaisir qu'on y lit? Comment discerner le stratagème intelligent de la pression malhonnête ? Quand est-ce que le charme exercé pour le bonheur de tous bascule dans une volonté égocentrique de contraindre l'autre pour un appétit égoïste ?
Invitant à défier les convenances, encourageant l'imprudence, le risque, l'exception, l'exquis parfois, l'injuste ou l'interdit, celui qui joue de son influence fait appel au charme. À l'envoûtement. Aux pouvoirs magiques. Stratagème plus ou moins volontaire, elle agrémente en cas de crises les rapports sociaux avant qu'ils ne se distendent. Précieuse pour appâter, enjôler, décrisper un moment de tension, égayer l'atmosphère. Stratégie ou art d'être attentif à son interlocuteur, la séduction, telle une nécessité, se faufile partout... Clin d'œil et appel à la connivence en amorcent la démarche, qu'elle soit ou non offensive.
Et nous aimons le plus souvent séduire ou être séduit.... À condition d'être consentant.
Mais comment deviner si Méphisto ne se glisse derrière l'hôte accueillant pour n'en faire qu'une bouchée... ?
La plastique de la femme aussi.
On peut jouer avec l'image autant qu'on veut.
Séduction
- La tentation de l'innocence -
A la lisière du délicieux et du détestable, qu'elle soit du ressort de l'innocence ou de celui de l'incroyance, qu'elle s'exerce de façon passive ou active, la séduction lance un défi à la loi. Pointant ce qu'il est permis de considérer comme juste selon les normes héritées, elle nous invite à réfléchir sur les écarts et les différences, sur les limites que l'on trace et celles que l'on franchit.
Charme, flatterie, persuasion...
Exhibitionniste ou insidieux, plus ou moins discret, son exercice est l'expression probable d'une légitime volonté de puissance... Jouant sur l'apparence, le visible, le perceptible pour atteindre l'imperceptible, elle répond à un besoin viscéral de plaire, d'attirer l'attention, d'entretenir l'illusion de l'éternité. Plus ou moins lumineux, plus ou moins généreux, plus ou moins manipulateur ou pervers, son pouvoir rassure sur l'attention que l'on nous porte car il exige que l'on se présente sous son meilleur jour.
Rarement dénuée d'arrière-pensée, bonne ou mauvaise, affleurant ou non à la conscience, la séduction peut abuser celui dont on veut s'aliéner les faveurs...
Énigmatique, elle laisse entrevoir un sentiment, soupçonner un émoi, plus qu'elle ne les traduit. Et agissant comme une ruse, elle l'utilise pour échapper aux situations délicates.
Étrange, ambiguë, alors qu'elle interroge les mystères de l'âme et les tréfonds de l'inconscient, dans le meilleur des cas, elle est le masque qui signe la pudeur ...
Tentative de maîtriser l'univers symbolique, impulsée par une volonté de posséder, détruire ou dévorer, la séduction, même quand elle convoque des principes spirituels, a le plus souvent une portée charnelle. Avec elle, c'est le corps qui entre en jeu dans la valse des désirs, la jouissance qui s'éveille et l'esprit en perd parfois la raison.
La séduction n'est pas chose simple. Manipulation ou invitation... ? Deux regards qui se croisent et l'un qui accroche... Faut-il le fuir ou se laisser ravir par le plaisir qu'on y lit? Comment discerner le stratagème intelligent de la pression malhonnête ? Quand est-ce que le charme exercé pour le bonheur de tous bascule dans une volonté égocentrique de contraindre l'autre pour un appétit égoïste ?
Invitant à défier les convenances, encourageant l'imprudence, le risque, l'exception, l'exquis parfois, l'injuste ou l'interdit, celui qui joue de son influence fait appel au charme. À l'envoûtement. Aux pouvoirs magiques. Stratagème plus ou moins volontaire, elle agrémente en cas de crises les rapports sociaux avant qu'ils ne se distendent. Précieuse pour appâter, enjôler, décrisper un moment de tension, égayer l'atmosphère. Stratégie ou art d'être attentif à son interlocuteur, la séduction, telle une nécessité, se faufile partout... Clin d'œil et appel à la connivence en amorcent la démarche, qu'elle soit ou non offensive.
Et nous aimons le plus souvent séduire ou être séduit.... À condition d'être consentant.
Mais comment deviner si Méphisto ne se glisse derrière l'hôte accueillant pour n'en faire qu'une bouchée... ?