Samedi 27 janvier 2007 à 21:27



- Lecture -


Bleu presque transparent relate,
en une succession de courts chapitres,
quelques journées dans la vie d'un groupe d'adolescents.
Journées ou plutôt nuits
vides d'espoir d'une " génération perdue " et désillusionnée
qui s'abîme dans la destruction.

Sexe,
drogue,
musique,
violence...

Le tableau serait d'une banale désespérance
s'il n'y avait ce mélange de distance quasi clinique et d'infinie générosité
d
ans le regard porté sur les personnages.
Dans Tôkyô oppressante et triste,
R, Kei, Okinawa payent, dans leur corps qu'ils ruinent avec constance,
l'absence d'âme d'une société.

Et leur déchéance possède
la couleur du bleu presque transparent de la pureté.




Bleu presque transparent
限りなく透明に近いブルー
1976
Murakami Ryū
村上龍



Parce que ce livre prend aux tripes,
dérange,
questionne.

Samedi 27 janvier 2007 à 20:07



J
e suis un bijou.


Bijou de peau,
entré dans les chairs.


Bijou de corps,
parure qui laissera sa marque.



Je suis un trésor,
enfoui et invisible.
Simplement placé
pour celui qui sait me trouver.




[ Un trésor au creux de mon ventre,

confortable écrin pour une précieuse pierre. ]



Et je l'aime ce trésor.

Samedi 27 janvier 2007 à 18:31

Je suis romantique,

quand mes courbes disparaissent sous des volants de dentelles.



Je suis soumise,

quand autour de mon cou brille un collier de métal.



Je suis dominatrice,

quand ma taille est enserrée par un corset de cuir.



Je suis mutine,

quand mes paupières papillonnent couvertes de paillettes.



Je suis à toi,

quand aucun artifice ne dissimule qui je suis.

Samedi 27 janvier 2007 à 18:09

Avant,
j'étais à l'aise tous les jours dans des baskets
mais j'étais mal dans ma peau.




Maintenant,
mes talons font minimum six centimètres
mais j'ai l'assurance pour marcher avec.

Vendredi 26 janvier 2007 à 21:20

Pour garder un souvenir éternel,
il faut en souffrir.



J'aime les douleurs sucrées.



Celles quand il m'aime jusqu'à la folie,
celles quand ma peau rougie,
celles quand il me dit que "c'est pour la vie".




Et puis les autres.

Quand l'aiguille perce
ou bien qu'elle grave.




Quand elle marque la peau pour faire d'un souvenir,
une éternité
.


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